Le vol de nuit entre Paris et Tana c'est très bien passé.
Lorsque nous arrivons au-dessus de Mada il fait grand jour, et le ciel très dégagé, une vue superbe s'offre à nous: des montagnes rouges brique à perte de vue, inutile de chercher plus loin le surnom de l’île! de temps en temps on peut voire des petits villages de cases en torchis rose, c'est très joli vu du ciel.
Nous atterrissons à Tana, je suis un peu déprimé quand je vois l'aéroport. Il s'agit d'une toute petite piste goudronnée, entourée de rizière à perte de vue et il y a deux hangars, l'un pour les départs, l'autre pour les arrivées. Ici ce n'est pas Charles de Gaulle, il n'y a pas de passerelles pour descendre de l'avion, un petit escalier à roulette est placé sur le pas de la porte de l'avion, puis vous devez rejoindre l'"aéroport" à pied, point de navette!
nous arrivons dans une immense salle qui fait à la fois poste de douane, bureau des visas, inspections des importations, récupération des bagages et salle de transfert. D'emblée les agents de l'aéroport m'accoste "bonjour missi, si vous me donnez 10 euros s'il vous plait, vous n'avez pas besoin d'attendre pour passer la douane/récupérer un timbre de visa/récupérer un bagage".
La file d'attente est extrêmement longue, mais j'ai tout mon temps avant ma correspondance pour FD.
C'est la première fois que je vois un aéroport sans informatique. J'ai bien vu un clavier sur un des bureaux de douaniers, mais pas le moindre écran. Tout les procédures d'entrées et de visa se font à la main et au tampon. Il y a un douanier qui récupère tous les passeports de la file d'attente les donne à ses collègues. Une fois que le visa est tamponné, les passeports sont jetés dans un grand bac, à vous de chercher votre passeport et prendre garde qu'il n'y ait pas d'erreur.
L'ambiance est très détendue pour un aéroport internationale, il y a un avion qui arrive toutes les 1h30 minutes, et je me rends compte que le personnel qui a installé l'escalier en bas de l'avion c'est celui qui est installé derrière les bureaux de douane, et qui redistribue les bagages.
Comme j'ai le temps avant ma correspondance, je me promène, je vais manger dans la seule et unique gargote de l'aéroport qui fait café, crêperie, pizzas, fast food et cuisine malgache. J'opte pour une assiette de beignet manioc et zébu, c'est marrant!
a l'aéroport les blancs sont sollicités de partout: il y a des vendeurs qui vendent les magazines de la veille venue de France (de Oups au Figaro), autrement on vous propose d'échanger 5 pièces de 2€ contre un billet de 10. Honnêtement ça sent la combine malhonnête, du coup je coupe cours en disant que je viens du Canada. D'ailleurs anecdotes croustillantes, comme je disais à l'un d'entre eux que j'étais Canadien et que je n'avais pas usage de l'Euro, un homme m'as dit "Ah bon, vous n'avez pas usage de l'euro, mais pourtant vous êtes blancs!" ....
Bon je vais aller faire des courses suite au prochain épisode!
Lorsque nous arrivons au-dessus de Mada il fait grand jour, et le ciel très dégagé, une vue superbe s'offre à nous: des montagnes rouges brique à perte de vue, inutile de chercher plus loin le surnom de l’île! de temps en temps on peut voire des petits villages de cases en torchis rose, c'est très joli vu du ciel.
Nous atterrissons à Tana, je suis un peu déprimé quand je vois l'aéroport. Il s'agit d'une toute petite piste goudronnée, entourée de rizière à perte de vue et il y a deux hangars, l'un pour les départs, l'autre pour les arrivées. Ici ce n'est pas Charles de Gaulle, il n'y a pas de passerelles pour descendre de l'avion, un petit escalier à roulette est placé sur le pas de la porte de l'avion, puis vous devez rejoindre l'"aéroport" à pied, point de navette!
nous arrivons dans une immense salle qui fait à la fois poste de douane, bureau des visas, inspections des importations, récupération des bagages et salle de transfert. D'emblée les agents de l'aéroport m'accoste "bonjour missi, si vous me donnez 10 euros s'il vous plait, vous n'avez pas besoin d'attendre pour passer la douane/récupérer un timbre de visa/récupérer un bagage".
La file d'attente est extrêmement longue, mais j'ai tout mon temps avant ma correspondance pour FD.
C'est la première fois que je vois un aéroport sans informatique. J'ai bien vu un clavier sur un des bureaux de douaniers, mais pas le moindre écran. Tout les procédures d'entrées et de visa se font à la main et au tampon. Il y a un douanier qui récupère tous les passeports de la file d'attente les donne à ses collègues. Une fois que le visa est tamponné, les passeports sont jetés dans un grand bac, à vous de chercher votre passeport et prendre garde qu'il n'y ait pas d'erreur.
L'ambiance est très détendue pour un aéroport internationale, il y a un avion qui arrive toutes les 1h30 minutes, et je me rends compte que le personnel qui a installé l'escalier en bas de l'avion c'est celui qui est installé derrière les bureaux de douane, et qui redistribue les bagages.
Comme j'ai le temps avant ma correspondance, je me promène, je vais manger dans la seule et unique gargote de l'aéroport qui fait café, crêperie, pizzas, fast food et cuisine malgache. J'opte pour une assiette de beignet manioc et zébu, c'est marrant!
a l'aéroport les blancs sont sollicités de partout: il y a des vendeurs qui vendent les magazines de la veille venue de France (de Oups au Figaro), autrement on vous propose d'échanger 5 pièces de 2€ contre un billet de 10. Honnêtement ça sent la combine malhonnête, du coup je coupe cours en disant que je viens du Canada. D'ailleurs anecdotes croustillantes, comme je disais à l'un d'entre eux que j'étais Canadien et que je n'avais pas usage de l'Euro, un homme m'as dit "Ah bon, vous n'avez pas usage de l'euro, mais pourtant vous êtes blancs!" ....
Bon je vais aller faire des courses suite au prochain épisode!
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